A l’heure de la fin du couvre-feu et de la réouverture (définitive on l’espère) de nos établissements, une nouvelle transformation est en cours. Une transformation qui émane des consommateurs et engendre des modifications directes et importantes sur de nombreux pans de nos organisations. C’est un renouveau qui n’est pas seulement économique mais également social voire sociétal. Un besoin de revenir aux fondamentaux et à des habitudes de consommation différentes.

1. Des priorités redéfinies

Cette période charnière a pour chacun été l’occasion de profiter d’un temps d’introspection qui a conduit à redéfinir nos priorités. Pour beaucoup, cela s’est traduit par de nouvelles décisions ayant des impacts directs sur nos sphères personnelles et professionnelles. Ces choix ont par conséquent engendré des modifications sur plusieurs aspects de nos vies et notamment sur nos habitudes de consommation.

Nous sommes aujourd’hui nombreux à vouloir consommer de façon plus saine, plus responsable afin d’avoir, à notre échelle, un impact positif sur le monde qui nous entoure. Les entreprises l’ont bien compris, ce qui conduit à des adaptations à la fois dans leur business model et dans leurs offres. Il s’agit pour ces acteurs de prendre en compte ce besoin qui est finalement dual : environnemental et économique.

Une transformation est en cours

2. De nombreux impacts pour nos organisations

Slow fashion, minimalisme ou encore seconde main ne sont pas que des modes éphémères mais bien de nouvelles façons d’acheter qui s’ancrent dans le temps. C’est une façon de respecter plus encore les producteurs et l’environnement. C’est aussi une façon d’allonger la durée de vie des produits en faisant le pari de miser résolument sur la qualité. Dans nos entreprises, cela se traduit par l’optimisation de la production. Concrètement, il s’agit d’améliorer plus encore la gestion des stocks pour ne produire que ce qui peut être vendu. Disposer des justes quantités, au bon endroit, au juste coût. C’est un choix qui fonctionne, la preuve avec Jules qui a par exemple choisi de vendre 1,3 millions de pièces en moins l’année dernière pour un chiffre d’affaires stable.

C’est également la possibilité de revoir d’autres éléments liés au produit et notamment la conception, le packaging ou encore le recyclage. Ces changements ont de fortes répercutions au niveau de l’offre : diminution de la profondeur de gamme, réduction du nombre de fournisseurs, adaptation des prix, personnalisation client plus poussée. Nous observons qu’il n’y a pas de modèle unique mais qu’il y a bien une nécessité pour chaque organisation de se remettre en question sur ces sujets. Après tout, la crise nous y a habitué plus d’une fois et nous a contraint à développer à la fois notre agilité et notre résilience.

3. Des entreprises à l'écoute de leurs clients

Pour lutter contre des nouveaux acteurs tels Vinted ou Vestiaire Collective, les acteurs traditionnels se réinventent donc et déploient de nouveaux services. Les exemples sont légion. H&M collabore désormais avec Sellpy, une boutique en ligne de seconde main qui compte déjà plus de 10 millions de produits vendus. Kiabi a également lancé une initiative similaire avec une plateforme dédiée. Dans le même temps, Monoprix organise une collecte de vêtements pour donner aux articles une seconde vie. Pimkie de son côté lance la vente de vêtements d’occasion au poids. Tous ces exemples, partie émergée de l’iceberg, sont preuve que les marques sont plus que jamais à l’écoute des consommateurs.

Modification des comportements d'achat

Ces changements sont finalement rendus possibles grâce à trois moteurs indissociables. Le premier est bien évidemment humain puisque sans collaborateurs impliqués rien n’est possible. Le deuxième, son corollaire, est le marketing. C’est ce qui va permettre, notamment grâce aux études réalisées et à leur analyse, de mieux identifier et comprendre les habitudes de consommation. Le troisième enfin est la technologie puisque c’est la pierre angulaire qui permettra à l’organisation de pérenniser les actions et de prolonger ce qui aura été entrepris.

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