La période que nous venons de traverser a contribué au renforcement des tendances qui transparaissaient déjà au cœur des organisations. Le digital s’est développé plus encore et derrière cela la notion de maîtrise de la donnée. Nous le savons, cette dernière, or noir du 21ème siècle, est désormais l’élément clé permettant de se différencier et de profiter d’un véritable avantage concurrentiel.

Le nombre de données accessibles ne cesse de croître de manière exponentielle. Chaque minute, plus de 500 heures de vidéo sont publiées sur YouTube. Ce sont aussi 150 000 messages qui sont échangés via Facebook pendant que près de 350 000 stories sont publiées sur Instagram. C’est un chiffre d’affaires de plus de 1 million d’euros qui est généré en ligne dans le même temps. Cette tendance va se poursuivre et même s’intensifier puisqu’il est prévu que le nombre de données créées au cours des trois prochaines années soit supérieur au nombre de données produites au cours des 30 dernières (IDC). D’ici 2025 ce sont en outre 40 milliards d’objets connectés qui viendront contribuer à cette augmentation (Strategy Analytics). Chaque personne connectée exploitera ainsi des données au moins une fois toutes les 18 secondes.

Une transformation qui s’opère via la maîtrise des données

La collecte et le stockage sont, dans ce contexte, d’une importance cruciale. Les enjeux de sécurisation de cette information sont clés, à l’heure où le respect de la RGPD n’est plus une option. La nécessité est d’autant plus grande en cette période de digitalisation accrue de nos modèles économiques. Au-delà de ces aspects, il est aussi nécessaire de disposer d’une information fiable et exploitable.

La fiabilité est un prérequis puisque c’est ce qui permet de disposer ensuite de bons résultats. L’expression « garbage in, garbage out » revient d’ailleurs souvent dans le monde anglosaxon pour dire que l’analyse de données absurdes engendre des résultats absurdes. Cet aspect est d’autant plus important quand on sait que seulement 27% des dirigeants d’entreprise sont satisfaits de la qualité de leurs données alors que l’impact est fort. Une mauvaise qualité des données coûte entre 15 et 25% du chiffre d’affaires des organisations concernées (Capgemini Research Institute).

Naviguez entre données structurées et non structurées

Il est aussi nécessaire que les données soient exploitables, ce qui n’est pas toujours le cas. Près de 95% des données générées sont aujourd’hui considérées comme non-structurées. Ces dernières ne sont pas exploitées sous une base de données et peuvent prendre plusieurs formes : image, vidéo, son, e-mail, document Word ou PowerPoint,… Leur utilisation peut donc se révéler être difficile si des traitements spécifiques ne sont pas réalisés.

Ce dernier point fait écho à une autre problématique : l’analyse. Il ne faut pas seulement pouvoir accéder à la donnée, il faut surtout savoir l’interpréter et lui donner du sens. Au vu de la croissance décrite plus tôt, le défi est de taille et les moyens humains ne suffisent souvent plus.

L’IA, apport technologique à disposition des organisations

L’Intelligence Artificielle est un allié précieux dans ce contexte. Les évolutions sur ce sujet ont été nombreuses au cours des dernières années. Cela permet aujourd’hui de voir émerger une myriade d’usages : speech to text, text to speech, reconnaissance d’objets ou d’émotions, tracking, segmentation,… Cela se traduit, à titre d’exemple, par de la détection automatique de produits défectueux, du ciblage de prospects à contacter ou encore par des recommandations aux clients sur les produits susceptibles de les intéresser.

Pour une bonne utilisation, il est nécessaire de comprendre ce qui peut être réalisé et sélectionner les cas d’usage qui auront une réelle valeur en interne. Pour ce faire, les liens entre métier et équipes techniques se doivent d’être étroits. C’est la condition sine qua non pour une bonne appropriation. Pour introduire cette technologie dans nos organisations il est aussi nécessaire de voir loin, penser grand mais commencer petit. Les premiers projets initiés doivent déboucher rapidement sur des résultats. C’est un indispensable qui permettra de montrer ce que la technologie permet et ne permet pas.

Intelligence artificielle
Des résultats pour les clients et collaborateurs

De nombreux effets positifs sont justement bien visibles par ceux qui ont déjà mis en place des solutions d’IA. C’est pour beaucoup la possibilité d’augmenter la productivité via une réduction des frais ou des délais. Cela s’illustre entre autres par un meilleur taux d’occupation des machines, le fait d’épauler un opérateur sur la ligne de production ou par la possibilité de mieux gérer les stocks.

C’est aussi la possibilité d’augmenter la satisfaction client et de permettre une meilleure performance commerciale. Le client peut par exemple être accompagné en ligne par des agents conversationnels. Il peut également être orienté personnellement vers les produits les plus adaptés. Tout cela concourt à une augmentation du chiffre d’affaires et à une baisse de l’attrition.

C’est enfin la possibilité d’améliorer le bien-être au travail puisque les collaborateurs peuvent ainsi être assistés dans leurs tâches. Ils se délestent des actions répétitives pour se concentrer sur celles qui ont le plus de valeur. C’est d’autant plus important quand on sait que les salariés heureux sont en moyenne 31% plus productifs et 6 fois moins absents.

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